L’OREILLE AU PIED DU MUR, TOUT EN DOUCEUR!
Parce, à un endroit d’une balade sensible, nous nous trouvons face à de très belles parois, anfractuosités d’ombres et de lumières, veinées d’une riche palette de gris et d’ocres… Parce quelles nous invitent à nous y arrêter, à les regarder de près, de très près, à les caresser, fraiches, douces, glissantes sous les doigts… Pare qu’on est invité à les respirer à plein nez, à sentir leurs odeurs de roches mouillées, d’humus, entre senteurs organiques et minéralités olfactives.
Et parce qu’enfin, elles ruissellent délicatement. Nuée de gouttelettes plic-plocantes, tintinabulantes, symphonie cristalline, délicate, en micro pointillés, l’oreille tout près des sources, tout près du bonheur absolu !
Crédit Photo Jeanne Schmidt