Écoute, territoires liquides
2024, comment sonneras-tu, comment te fera-t-on sonner, ou pas ?
En ce tout premier jour de 2024, je me demande quelles seront les orientations, esthétiques , thématiques, approches narratives… des arts sonores lors de cette tranche calendaire naissante.
Verra t’on poindre de nouvelles technologies, matérielles ou virtuelles ?
Les dites intelligences artificielles influeront-elles vraiment la création sonore, et si oui, dans quels sens ?
Verra t-on se développer de nouvelles interactivités, tant dans le « monde réel » que dans d’hypothétiques métavers ?
Les arts du son s’empareront-ils, ou pour certains continueront-ils de plaider certaines causes écologiques, écosophiques, éthiques, mémorielles, politiques, sociétales ?
Quels seront les formes et plateformes de médiations, de réseaux, de diffusion, si tant est qu’elles se renouvellent ?
Comment les pédagogies de l’écoute porteront et dynamiseront (ou non) notre attention à écouter le monde et à en écrire des récits stimulants ?
Verra t-on un renforcement, ou un affaiblissement des créations pluri ou transdisciplinaires, si ce n’est indisciplinaires, des recherches-action, projets arts – sciences, laboratoires de pratiques mixtes et autres hybridations inclassables… ?