
De là où j’écoute, je vois la ville
Une place haute perchée
Des bancs dominants la cité
Une vue et une écoute panoramiques
Du bas monte la rumeur
Les émergences saillent
Klaxons
Motos
Sirènes
Le tout vu et entendu d’en dessus
L’oreille prend de la hauteur
Et même de la distance
Paysage en belvédère
Et en belaudire
Paysage en ligne de fuite
Jusqu’aux Alpes par temps clair
Un banc comme affût sonore confortable
Laisser les les sons venir
Prendre le temps de les vivre en écoutant
Considérer un concert en surplomb
Les villes à reliefs gagnent à être entendues (aussi) de haut
Suivre des yeux les méandres du Rhône encaissé
Imaginer ses ambiances aquasonnantes
Non perçues d’ici
Alors les fabriquer au creux de l’oreille
D’autres regardants regardent
Mais écoutent-ils ce qu’ils voient
Rien n’est moins sûr
Peut-être partager l’écoute.
A voir comment ça s’entend, Point d’ouïe
Voir et entendre, et inversement.
Une simple proposition, une expérience transmédiale, partagée.
Vous m’envoyez une photo, sans commentaires, qui évoque pour vous l’écoute, un paysage sonore, une ambiance ou scène acoustique, un geste d’écoute singulier, un paysage … De préférence une photo personnelle, que vous avez réalisée vous même, libre de droits.
Je la commente via un texte librement inspiré de la proposition iconique, en contrepoint. Peut-être même une petite composition sonore en naîtra.
Merci de votre participation !