Peut-être marcher ?

 

Tout comme s’ébranler, des deux pieds

et du corps consentant

En fait, se mettre en marche

Inertie d’un corps sans doute encore transi

d’une fraîcheur  comme froid hivernature

Résistante  à la  la lenteur

Et bien plus encore à la contemplation statique

Tout comme se mettre, ou se remettre en marche

Ou et en état de marche

faufilant les obstacles

Trottoirs encrottés

Sentes par trop pierreuses

Voila l’inertie vaincue

Ou tout au moins contrecarrée

Un corps agilité maintenant

Du réchauffement pédestrement fécond

La marche peut s’animer

Herbe rase steppe by steppe

Juste une image au jeu de mots

Terre crissonnante sous les pieds

Écoulements  caillouteux

Juste avant l’imprévisible torrent

Qui surprend de sa bruitalité

Au détour d’une pourtant anodine courbe

La nuit tombe encore déambulante

Estompage

Ou augmentation

Glissement obscurcissant des sens

Aiguisés à fleur d’oreille

Le noir stimulant

Les cailloux plus présents

Kinesthésie plantaire

Une montée en marche approche

Des forêts Oh combien sombres

Avant la clarté lunaire

Sur des alpages dominants

Au-dessous de la ville-vallée lumière

Panoramique

Comme une maquette endormie du bas

Paysage en strates verticales vus

Plus haut encore de la glace

Cheminement froidement piégé

Ébahissement scintillant

Rêve miroitant

Une multitude de failles crevasses

Des pointes de fer agrippant et mordant un miroir vertigineux

La ville enfin revenue

Chemins de pierre entre les pierres

Des ascensions aussi

Sans communes mesures

Ponctuée d’escaliers casse-jambes

Marches obstacles dans la marche

Il suffit d’avancer

Autant que faire se peut…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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