Comme vous l’avez sans doute constaté, Desartsonnants aime l’écoute en marche, au sens littéral du terme. Il la pratique régulièrement, l’explore, en cherche des déclinaisons, des modes de contextualisation. Il expérimente différentes formes de déambulations auriculaires avec d’autres artistes plasticiens, écrivains, conteurs, danseurs…, des aménageurs, des chercheurs, des écoutants de tous crins. Il use de ces chemins d’écoute sans cesse réécrits au fil des pas, pour réfléchir à nos propres postures d’écoute au quotidien, mais aussi à celles, plus extraordinaires, qui nous offrent un décalage sensoriel propre à jouir de perceptions environnementales élargies. Il questionne nos relations avec l’espace, le son, nos co-habitants/co-écoutants, la construction de paysages voire de territoires sonores partagés.
Au-delà de la (dé)marche d’écouteur public, via des approches esthétiques qui ne perdent jamais de vue une forme de militance pour la belle écoute liée à l’écologie sonore, celle que nous a fait découvrir Murray Schaeffer, une réflexion…
Voir l’article original 113 mots de plus