Nos rapports aux sons et aux mondes sonores

Nos rapports aux sons et à leurs milieux ne se limitent
Ni à l’approche esthétique, artistique, musicale, musicologique
Ni à celle de l’écologie acoustique, du bruit, de la pollution, de la gêne et de la nuisance
Ni à celle de la physique, de l’acoustique, des sciences du vibratoire
Ni à celle de la communication, de l’oralité, de la transmission, de la médiation
Ni à celle des ambiances, des atmosphères
Ni à celle des pédagogies et outils d’apprentissage
Ni à celle des littératures, fictions, essais, philosophies
Ni à celle de l’économie, de la production, de la diffusion
Ni à celle de l’aménagement du territoire, de l’architecture, de l’urbanisme, du tourisme culturel
Ni à celle du soin, de la santé, du bien-être
Ni à celle du relevé, de l’inventaire, de la trace, de la représentation
Ni à celle de l’audionaturalisme, de l’écoacoustique, de la bioacoustique
Ni à celle de l’histoire-même des sons et des mondes sonores.

Nos rapports aux sons embrassent quantité de faisceaux croisés, de situations, alternées ou concomitantes, complexes et imbriquées. Ces contextes et champs d’étude sont à la base d’une écosophie écoutante passionnante, à laquelle participe notamment les sound-studies. Cette approche contemporaine, écosophique est stimulée par l’indisciplinaire et l’hybridation, venant sans cesse questionner nos façons de vivre (avec) les sons. Bien des champs d’écoute décloisonnée et de recherche en interconnexion restent ainsi à explorer.