Poser une (nouvelle) écoute sur le monde

Une (nouvelle) écoute sur le monde ?

Se (re)connecter au monde, au vivant, au vent, à la lumière, aux sons, par le corps tout entier… Se ressourcer aux chants de la Terre.

Entendre les dialogues tissés, entrelacées, entre les éléments ambiants et les cohabitants terrestres, maritimes, aériens, nous y compris.

S’extraire de la fureur et de la vitesse, ralentir pour mieux partager.

Alerter sur les excès, les emprises délétères, les surenchères dominantes…

Porter attention, prendre soin de l’état (acoustique) des lieux, prendre conscience des paupérisations, saturations, emballements frénétiques, y résister collectivement…

Penser la ville, ses périphéries, la campagne, les sites naturels, comme des milieux sonores équilibrés, diversifiés, fragiles, à l’échelle de paysages vivables et partagés par tous. Des communs auriculaires.

Construire et préserver des havres de paix, des espaces d’écoute partagées, des cheminements apaisés, des proximités bienveillantes, rassemblantes, accueillantes…

Tenter de faire émerger des parcelles d’utopies réalisables, où il fait bon s’entendre !